L'émigration massive des populations africaine vers l’occident constitue un fléau pour le développement des pays africains, surtout lorsque ce flux migratoire concerne des personnes très qualifiées. Cependant divers options politiques pourraient permettre de minimiser les effets négatifs sur les fuites de cerveaux, à savoir le partage des gains entre pays d’origine et pays d’accueil en favorisant la circulation, ouvrant la voie à la mondialisation, soit en favorisant le retour vers le pays d’origine.
Mais toutes ces mesures doivent passer par une coopération étroite entre pays d’origine et pays d’accueil. l'Afrique souffre beaucoup de la fuite des cerveaux.
Mais après synthèse de l’impact de la migration des compétences, nous pouvons dire que les bénéfices et pertes relevant des flux migratoires semblent se partager entre les pays d’origines et les pays d’accueil. Il en ressort ces effets bénéfiques dans les pays d’origine :
- les émigrés ont accès à des perspectives intéressantes manquant chez eux.
- Les transferts financiers ainsi que les apports de devises
- Le retour des travailleurs qualifiés accroit le capital humain local, assure le transfert des compétences et les contacts avec les réseaux étrangers.
- Les transferts de technologie investissement et capital-risque par le biais de la diaspora.
- La circulation des cerveaux favorise l’intégration dans les marchés mondiaux.
- Les mouvements des prestataires de service bénéficient aux deux pays.
Nous noterons également les effets néfastes tels que :
- la perte du capital humain surtout pour les personnes possédant une précieuse expérience professionnelle.
- Diminution de la croissance et la productivité.
- Les étudiants formés aux frais de l’état ou par leur propres moyens dans des pays étrangers représentent une perte de plus.
- Les possibilités de mouvement de personnes physiques de courte durée sont très restreintes par les politiques d’émigration des pays développés
- Accroissement des disparités de revenus dans les pays d’origine.
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